Les blessures de l'intérieur ont toujours du mal à cicatriser [Paige]

**Liberty M. Pendragon** ***Princess of the underwood***

Liberty & Paige

Spoiler:

L'adolescente se laissa tomber sur son lit, des larmes coulaient sur ses joues. Son sac de cours était juste à côté de celui ci. Sa chambre était plongée dans une semi-obscurité. Mais pour l'instant elle s'en fichait. La blonde revoyait cette homme qui la violait sans qu'elle put faire quelque chose. Elle tremblait. Beetles le petit chiot de race Saint Bernard sentant que sa maîtresse était triste trouva un moyen de monter sur son lit. Il s'approcha de sa joue droite et commença à lécher les gouttes d'eau salées qu'elle déversait. La demie-être de lumière eut un reniflement et un mince sourire :

-Salut toi.

Elle se mit sur le dos et déposa un petit bisou sur le museau du chiot. Celui ci aboya joyeusement et secoua sa queue. Des larmes continuaient pourtant de couler sur ses joues. Elle prit dans ses bras le Saint Bernard et le serra contre elle. Liberty ferma les yeux. Elle regrettait avoir dit à Paige ce qu'elle avait subit il y a un an. Beetles se tortilla pour se dégager de l'emprise de sa jeune maîtresse, au bout de quelques minutes il réussit, et sauta par terre, puis courut vers la porte de la chambre et sortie. La blonde se recroquevilla sur elle même, serrant avec ses bras ses genoux contre elle, ses paupières étaient closes, et des larmes continuaient de couler à flots. Quelques sanglots se faisaient entendre par moment. Un reniflement de temps en temps. Elle commençait à être fatiguée, ses yeux la brûler, et pourtant elle avait l'impression qu'elle va sombrer bientôt dans les bras de Morphée. Retourner au pays des cauchemars.

Sa chambre, est composée de plusieurs étagères remplies de bouquins, de cadres avec des photos, ainsi qu'une bonne centaine de DVD, et de CD. Il y a un bureau. Sur celui-ci il y a de nombreuses feuilles de papiers cansson ou pas, presque toutes ont des dessins dessus, fait la plupart au crayon papier. Des animaux, des visages, des armes, des démons qui sont sortis de son esprit, des paysages. Tous est fait avec précision, minuties, le moindre détails est fait. Puis il y avait aussi son lit, collé contre un mur, avec une couverture d'été blanche avec des formes noires dessus. Un vivarium où est abrité un boa est posé sur un meuble près du bureau. Le serpent somnole. Il y a des posters sur les murs, des poufs, deux, un vert pomme et un blanc. Il y avait un fauteuil confortable en cuir noire qui peut tourner devant le bureau. Un ordinateur portable est posé amène le sol. Les stores, et les rideaux avaient été tirés, pour empêcher la chaleur de passer. Une bouteille d'eau est posée près du lit, quelques bouquins à côté d'elle. Sur l'une des étagères il y avait une chaîne hi-fi, la petite télécommande était posée sur la table de nuit à côté du lit de la jeune fille, une armoire et près de la porte.

Ses larmes commençaient à se tarir, petit à petit. Ses yeux était rouges à cause des pleures. Elle chercha à tâtons une boite de mouchoir qui était sensée être à proximité.

[HJ : Navré c'est court]

**Ex-Paige M. Halliwell**

Paige ne comprenait pas à quoi elle faisait allusion. Il y a un an, elle n’était encore pas affiliée à elle, alors difficile de savoir ce qui lui était arrivé. Le seul moyen était qu’elle le lui dise. La co-directrice était persuadé que cet évènement avait un lien avec son comportement Ce qu’il s’était passé un an auparavant l’avait affaibli et elle s’était senti obligé de se forger une carapace pour survivre et paraitre forte. Or, elle ne l’était pas. La Halliwell le savait, elle le sentait, elle était faible. Quelque chose la rongeait à l’intérieur et on lui avait confié un être de lumière pour cette raison, pour l’aider à aller de l’avant. Elle devait donc découvrir ce qui lui était arrivé. Si elle ne voulait pas se confier à elle, Paige enquêterait par elle-même : entre sa famille, ses amis ou son petit-ami, elle trouverait peut-être quelque chose. Mais le meilleur moyen de guérir cette blessure restait qu’elle le lui avoue. Si elle découvrait la chose par elle-même, elle craignait que le sujet ne soit difficile à aborder et qu’elle se braque immédiatement. Si Liberty lui en parlait, la chose était réglée, la suite ne dépendrait que de Paige. Elle préféra laisser la question en suspens. Lui dire « il y a un an je n’étais pas ton être de lumière, je ne pouvais pas te protéger » ne servirait à rien si ce n’est à la braquer une fois de plus.
Elle préféra enchainer sur la deuxième interrogation de son élève. Cette question était purement théorique et ne présentait aucun risque pour personne. C’était seulement une demande d’information à laquelle Paige se ferait un plaisir de lui répondre même si elle risquait de ne pas comprendre n’ayant pas encore vécu une telle situation.

-Tu n’es qu’à moitié être de lumière, il n’y a donc aucune certitude à ce qu’on te donne quelqu’un à protéger. Ça ne veut pas dire pour autant que tu n’auras personne. C’est aux Fondateurs d’en décider. Mais sache qu’on ne peut refuser un protégé. Non pas à cause des Fondateurs, mais à cause de ses appels. Quand tu es lié à quelqu’un, tu ressens certaines choses en plus. Quand ton protégé est en danger, tu entends ses cris et parfois même tu ressens sa douleur. Cette sensation fait que tu te sens obligé d’aller l’aider et, rapidement, tu y prend goût !

Un silence s’installa entre les deux femmes. Elle ne savait pas si elle approuvait ce qu’elle venait de lui dire, mais elle semblait plutôt dérangée par quelque chose d’autre. Peut-être ce fameux évènement d’il y a un an ? Le fait que le sujet soit mis sur le tapis avait l’air de la faire mijoter sur la chose. Paige espérait de tout cœur que ça l’amènerait petit à petit à des aveux. Elle n’eut pas le temps d’aller plus loin dans sa réflexion que Liberty changea littéralement de tête et se mit à pleurer, du moins les larmes étaient proches, elle le sentait. A ce moment précis, Paige sût qu’elle allait se décider à tout lui avouer. Désormais elle n’avait plus le droit à l’erreur. Si elle se confiait, elle devait avoir la bonne réaction.
La révélation de sa protégée fit froid dans le dos à Paige. Violée ! C’était incontestable, il n’y avait rien de pire qui puisse arriver à une femme (ou un homme) dans sa vie. C’était encore pire quand ça arrivait jeune, ce qui était clairement le cas de Liberty. Elle n’eut pas le temps de dire ou de faire quoi que ce soit qu’elle s’éclipsa en larmes. En même temps, qu’aurait-elle bien pu lui dire ? A vrai dire, elle s’attendait à tout sauf à ça. Elle ne savait pas comment soigner une telle blessure. Elle craignait malheureusement que ce ne soit pas soignable … Si c’était le cas, elle devait faire tout ce qui était en son pouvoir pour apaiser cette douleur. C’était non seulement son rôle d’être de lumière, mais c’était également quelque chose qui lui tenait à cœur. Elle localisa son élève et put suivre son parcours. Elle sut donc qu’elle était repassée à l’école pour ensuite rentrer chez elle. Elle n’était jamais rentré dans sa maison mais était déjà allée devant, elle savait donc où elle se trouvait. Mais ce qu’elle sentait avant tout c’était sa détresse. Un être de lumière sent que son protégé souffre physiquement, mais aussi quand il souffre intérieurement. Malgré qu’elle n’ait strictement aucune idée de quoi lui dire, elle s’éclipsa instinctivement à côté de Liberty. Elle la trouva dans une pièce qui paraissait être sa chambre, sur son lit en train de pleurer, accompagnée d’un chiot. Elle resta un instant debout à la regarder ne sachant ni quoi dire, ni quoi faire. Puis elle se décida à s’approcher et à s’assoir sur le lit de façon à être près d’elle. Elle ne savait que dire mais son regard horrifié en disait long. Désormais elle comprenait le pourquoi de ce comportement et toutes les crasses qu’elle avait bien pu lui faire lui paraissaient tellement dérisoire. Elle attrapa la boite de mouchoir qu’elle cherchait et la lui donna.

-Je suis désolé Liberty. Si j’avais su je ne t’aurais pas poussé à me le dire, ça n’a fait que te rappeler ce terrible moment.

Malgré ceci, c’était une bonne chose qu’elle le lui ait dit. Désormais elle pouvait l’aider, même si elle n’avait encore aucune idée de comment faire. Si dans un premier temps elle avait pensé demander conseil à Phoebe qui avait fait des études en psychologie, elle avait finalement opté pour l’instinct d’être de lumière, autre que l’instinct maternel mais tout aussi efficace !

-Je suis là maintenant. Je te promets qu’il ne t’arrivera plus rien, plus personne ne te fera de mal. Je sais que ça ne soignera pas ta blessure, mais je tiens à ce que tu saches que, désormais, tu es en sécurité. Si tu as besoin de quoi que ce soit dit le moi : parler, te défouler ou … je ne sais pas moi n’importe quoi ! Tu peux avoir confiance en moi tu le sais ça ?

**Liberty M. Pendragon** ***Princess of the underwood***

Liberty l'écouta parler en silence. La Halliwell aussi était une demie être de lumière est pourtant on lui avait attribué la jeune blonde. L'adolescente garda le silence jusqu'au moment où elle annonça à Paige ce qui lui était arrivée une année plutôt. Son viol. Elle ne lui laissa pas le temps de parler qu'elle s'était déjà éclipser dans l'école de magie pour récupérer son sac de cours, puis elle s'éclipsa à nouveau dans sa chambre, plongée dans la pénombre.

La demie être de lumière chercha à tâtons sa boîte de mouchoir. Quand elle la sentit, elle sut que quelqu'un la lui donnait. Elle ouvrit les yeux brutalement, fixant son regard gris sur l'individu qui lui donnait la boîte de mouchoir. Liberty reconnu immédiatement Paige. Depuis combien de temps était elle là ? La rebelle lui arracha presque des mains la boîte et recula sur son lit de quelques centimètres. Étant donné que le lit était dans un coin, elle se retrouva bien vite dos au mur. Ses yeux étaient toujours plantés dans ceux de la Charmed. La Pendragon serrait dans ses mains la boîte de mouchoir, ses mains tremblaient un peu :

-Laissez moi tranquille. Oubliez. Oubliez ce que je vous ai dit. Oubliez tout. Je vous ai mentit. Barrez vous de ma chambre, de chez moi. Oubliez moi et oubliez ce que je vous ai dit. elle l'avait crié d'une voix éraillait par les pleurs

Du bruit ce fit entendre au rez de chaussé, des aboiements. S'étaient les deux chiots qui se disputaient. Beetles et Chupa Chups. Ne cherchez pas un lien entre les deux noms, il n'y en a pas. Les aboiements provenaient de la cuisine. La demie être de lumière continuait à fixer en silence Paige pendant que celle ci lui parlait. Elle se recroquevilla un peu plus sur elle même. Confiance. Voilà un mot qu'elle avait oublié depuis bien longtemps. Elle avait commencé à l'oublier le jour même juste après le braquage de la bijouterie, après la mort de son amie et de la mère de son amie, après qu'elle est survécu. Puis elle avait fini par complètement oublié ce mot après son viol. Même ses parents et Michael n'avaient pas sa confiance. Enfin si ils l'avaient mais pas entièrement. La jeune fille garda le silence pendant quelques minutes avant de rouvrir sa bouche pour faire entendre sa voix tremblante :

-Con ... confiance ? dit elle d'une voix tremblante et basse

Du bruit se fit entendre dans l'escalier, et des grognements qui d'après les connaissances de Liberty provenaient de Chupa Chups. Pourtant la demie être de lumière resta à sa place, fixant toujours du regard la co-directrice de l’École de Magie. Le bruit se rapprochait petit à petit ainsi que les grognements. Une fois que les grognements furent arriver à son étage il n'y eu plus de bruit pendant quelques instants. Puis au bout de quelques minutes le derrière de la petite chiot Saint Bernard se fit voir dans la chambre, le reste se fit bientôt voir ainsi que ce qu'elle tirait. Un paquet de croquette. Comme quoi les chiens çà pense qu'à çà on dirait. Les croquettes. Puis au bout du paquet Beetles a plat ventre, accrochait avec ses dents que Chupa Chups traînait tant bien que mal. L'adolescente eut un sourire amusé, puis un petit rire qui dura quelques secondes. Beetles releva la tête et lâcha le paquet, sa queue se mit à s'agiter, heureux de voir que sa jeune maîtresse riait et ne pleurait plus. Il eut un aboiement et laissa Chupa Chups, seule à tirer son paquet, pour courir vers le lit. Chupa Chups laissa sa besogne là où elle était pour venir renifler les pieds de Paige, est en donnait qu'elle ne connaissait pas la Halliwell. La blonde prit Beetles dans ses bras et le caressa :

-Celui que j'ai dans mes bras c'est Beetles et l'autre à vos pieds, elle s'appelle Chupa Chups. C'est mes frères qui leur on donnaient les noms.

Le chiot lécha la main de Liberty qui le caressait, pendant que Chupa Chups s'était assise aux pieds de Paige et la regardait avec des yeux de chiens battus. Non je vous rassure, les deux Saint Bernard ne sont pas battus, ils sont très bien traités. La jeune sorcière fixait son regard sur le chiot qu'elle tenait dans ses bras, refusant obstinément de regarder Paige.

**Ex-Paige M. Halliwell**

Sous le coup de la colère, Liberty avait rétorqué plutôt violemment. A vrai dire Paige ne s’attendait pas à une toute autre réaction. C’était normal de sentir la colère monter en soi quand on revivait une telle horreur. C’était donc normal qu’elle envoie bouler la Halliwell. Cette dernière ne le prit absolument pas mal. Elle savait à quoi s’attendre en débarquant dans sa chambre alors qu’elle venait de tout lui avouer. Quelle femme violée n’a pas nier une seule fois ? Probablement aucune ! La plupart avaient honte et se sentaient sales. Ainsi, portées par de tels sentiments, tout nier en bloc était une réaction compréhensible. Paige savait pertinemment combien ça avait couté à Liberty de tout lui avouer, de lui dire la pire chose qui lui ait arrivé dans sa vie, de lui raconter comment elle se sentait sale et combien elle avait honte de ça. Paige savait maintenant ce qu’elle devait faire pour apaiser sa douleur : elle devait la convaincre qu’elle ne devait pas avoir honte ni se sentir sale vis-à-vis de ce qui lui est arrivé. Ces sentiments c’était l’homme qui lui avait fait ça qui devait les ressentir, et personne d’autre !

-Pourquoi je m’en irais ? Pour te laisser te morfondre seule dans ta chambre ? Sache que ça ne me ressemble pas. Je ne bougerai pas d’ici tant que tu n’iras pas mieux. Je resterai toute la nuit s’il le faut, mais je ne te laisserai pas seule dans cet état.

Un silence s’installa entre elles. C’était bon signe. Liberty devait se calmer, cesser de se repasser ces terribles images dans sa tête, cesser de revivre ce viol. Apparemment, le mot « confiance » ne l’avait pas laissé sans réaction. Ce qui paraissait tout à fait normal. Comment avoir confiance en quelqu’un après un tel drame ? Elle ne devait déjà plus avoir confiance en elle, ce n’était pas pour la donner à quelqu’un ! La raison pour laquelle elle c’était forgée une carapace et avait changé de comportement était bel et bien là : elle n’avait plus confiance en elle ! La co-directrice compris alors que, non seulement elle devait lui prouver qu’elle pouvait lui faire confiance, mais aussi qu’elle devait retrouver confiance en sa propre personne. Elle n’y était pour rien dans ce qui lui était arrivé. Chose ardue à accepter pour une femme violée, mais qui est pourtant vrai !

-Confiance, oui. Tu dois réapprendre à te faire confiance à toi-même avant tout, c’est la seule manière pour toi de revivre, de redevenir réellement toi, celle que je sais que tu es et non pas celle que tu laisses paraitre aux yeux de tous.

Elle remarqua qu’elle s’éloignait petit à petit d’elle. Elle préféra ne pas y prêter attention. Paige savait qu’elle ne lui accorderait pas sa confiance comme ça. Elle devait lui prouver, lui montrer que, quoi qu’il arrive, elle ne le trahirait pas et ne laisserait personne s’en prendre à elle. La confiance ça se gagne, ça ne s’obtient pas comme ça, en une demi-seconde juste parce qu’on là demandé.

Deux chiots arrivèrent dans la chambre. Drôles de bêtes bien plus intelligentes que l’on ne croit ! L’épisode des croquettes fit rire sa protégée. Les animaux de compagnie font bien plus de bien que l’on ne peut le penser ! La Halliwell en fut d’ailleurs très heureuse et c’est avec beaucoup de joie qu’elle l’écouta lui présenter ses chiens. Une fois ceci fait, elle prit Chupa Chups dans ses bras et se mit à le caresser. Il avait l’air d’en avoir tellement envie ! Elle avait sous-estimé le pouvoir d’un chien. En quelques secondes il avait rendu le sourire à Liberty. Elle aurait été incapable d’en faire autant !
L’indifférence de Liberty à son égard était tout à fait normale. A elle de faire en sorte que ça change Pour essayer de faire en sorte qu’elle la regarde elle et non pas ses chiens, elle continua la discussion sur ses animaux qui étaient un très bon moyen de parler tout en la calmant.

-Ils sont très beaux ! Ce n’est pas ma race préférée, mais j’aime beaucoup quand même. Ils ont quel âge ?

**Liberty M. Pendragon** ***Princess of the underwood***

La Pendragon voulait que Paige parte même si au fond elle même elle était bien contente qu'elle soit, mais çà elle ne voulait pas se l'avouer, par encore. Son regard gris était planté dans celui de la Halliwell, les larmes avaient disparu. Quand celle ci lui dit qu'elle ne partirait pas, la jeune fille sentie la colère montait en elle, son regard changea on ne pouvait plus lire de la tristesse mais de la colère. La blonde se jeta sur Paige les mains prêtes à se plaquer sur n'importe lequel d'endroit où il y aurait des muscles. Si il fallait qu'elle utilise Organisme pour la faire partir elle le ferait :

-Barrez vous ! C'est la dernière fois que je vous le dit Paige !

Liberty essaya de reprendre son calme, le silence s'installa et elle reprenait peu à peu son calme. La demie être de lumière écouta en silence la Charmed, son regard légèrement baissé. Après qu'elle eut terminé de parler, elle resta silencieuse. Son être de lumière avait vu juste en lui disant qu'il fallait qu'elle reprenne confiance en elle, car elle l'avait perdu, et en même temps elle avait oublié ce que c'était de donner complètement sa confiance à quelqu'un. Mais un jour, elle redonnerait sa confiance aux autres, un jour. Elle s'était recroquevillée sur elle même, restant silencieuse les yeux baissés sur son lit, puis finalement elle releva son regard, timidement, vers la co-directrice de l'Ecole de Magie :

-Mais ... mais je fais comment ? Comment je peux ... faire pour reprendre confiance ... vous ... vous allez m'aider Paige ? Hein que vous allez m'aider ? Hein ?

Puis les deux chiots Chupa Chups et Beetles avec leur paquet de croquette arrivèrent, cela arracha un rire à Liberty et un sourire. Les deux chiots faisaient la plupart du temps des bêtises, et cela faisait bien rire la blonde. La Halliwell prit Chupa Chups dans ses bras et se mit à la caresser comme Lib' qui faisait la même chose avec Beetles, et celui ci lui lécher sa main avec sa petite langue. La demie être de lumière avait son regard braqué sur le chiot, restant silencieuse jusqu'à ce que Paige lui pose une question. Elle releva la tête et son regard grisâtre se dirigea vers elle. Elle eut un mince sourire :

-3 mois ... ils ont été abandonné avec leur mère mais elle est morte et on les a récupérer à l'ASPA. Je ... je peux vous demandez quelque chose Paige ? demanda-t-elle d'une voix hésitante

Chupa Chups aboya et sauta des bras de Paige, ayant du mal à savoir atterrir par terre quand elle sautait, elle s'écrasa, roula sur le côté, aboya, se mit sur le ventre, elle secoua la tête, aboya à nouveau, se releva et parti en courant en aboyant joyeusement, sortant ainsi de la chambre. Hésitante, Liberty tendit à Paige Beetles qui secouait sa petite queue :

-Tenez ... dit elle doucement

L'adolescente se leva et prit le paquet de croquette laissait par terre et le posa sur son siège devant son bureau puis alla se rasseoir sur son lit, cette fois çi près de Paige, ses yeux étaient braqués sur le sol de sa chambre, silencieuse.

**Ex-Paige M. Halliwell**

La violence, voilà quelle est la réaction la plus courante chez les personnes blessées. Elles pensent que c’est le meilleur, voire le seul recours pour arriver à leur fin. Une fille comme Liberty devait passer par là, c’était obligé, Paige le savait. Ainsi elle ne paniqua pas quand elle lui sauta dessus. Elle ne fuirait que si elle se mettait à utiliser son pouvoir. Evidemment, elle savait qu’elle ne devait pas répondre à sa protégée, ça ne ferait que l’énerver un peu plus. Mieux valait la laisser se calmer. Chose qu’elle fit et, comme prévu, elle se calma ! C’est fou le fonctionnement d’une adolescente quand même ! Alors quand c’est une adolescente blessée, imaginez !

Elle revient bien vite sur la question de confiance. Bien sûr qu’elle allait l’aider. Mais elle ne pouvait pas le faire à sa place, c’était à elle de faire tout le travail, à elle de réfléchir sur elle-même, à elle de se poser les bonnes questions et à elle de se rendre compte que ce qui lui était arrivé n’était pas de sa faute. Pour ceci elle avait besoin d’un soutient, de quelqu’un qui l’épaule et qui la guide. C’est là que Paige intervenait. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle les Fondateurs avaient décidé de lui confier un être de lumière. C’était, du moins, ce qu’on pouvait supposer. La Halliwell savait parfaitement que la tâche n’allait pas être facile, surtout si Liberty ne la lui facilitait pas. Pour pouvoir l’aider, elle devait coopérer et accepter le fait qu’elle était là pour l’aider et non pour lui faire du mal. Il fallait qu’elle le lui fasse comprendre puisqu’elle n’avait pas l’air de s’en apercevoir. Quoi que, dans une de ses questions, elle lui demandait de l’aide. Chose surprenante, mais du bon côté de la chose !

-Bien évidemment que je vais t’aider. Je suis là pour ça. Mais il faut que tu arrêtes de me repousser. Laisse-moi t’aider. Je peux te pousser sur la bonne voie, te soutenir, ce qui est indispensable. Mais, ce sera à toi de faire le travail. Je ne peux pas reprendre confiance en toi à ta place ! Ce serait trop facile. Mais je sais que tu en es capable. Tu dois trouver la force au fond de toi pour te relever. Je sais que tu l’as. Et quand tu auras besoin de conseil ou de quoi que ce soit je serai là.

Elle espérait du plus profond de son cœur que le message était passé et surtout qu’il l’avait accepté. C’était maintenant ou jamais. Dans de telles situations, un petit évènement peu tout bousculé. Plus tôt elle regagnerait confiance en elle, mieux ce serait et moins Paige aurait à se faire de soucis.

La conversation se détourna sur les chiens, chose qui, comme l’avait prévu l’être de lumière apaisait beaucoup sa protégée. Enfin, apparemment pas pour longtemps. Elle fût surprise lorsque Chupa Chups sauta de ses bras. Enfin, s’il l’avait fait c’est qu’il avait une bonne raison ! Elle se contenta de prendre l’autre chiot qui liberty lui tendait et lui répondit :

-Bien sûr ! Tu peux me demander ce que tu veux.

Elle n’avait absolument aucune idée de son interrogation. Aurait-elle un rapport avec les chiens ou avec ce qu’elle lui avait dit auparavant sur le regain de confiance en soi ? L’avenir nous le dirait !
En attendant, elle caressa le chiot et observa son élève faire. En se rasseyant sur le lit, elle n’avait pas l’air très à l’aise. Un rapport avec sa future question ? Très probablement !

**Liberty M. Pendragon** ***Princess of the underwood***

Liberty s'était jetée sur Paige, qui n'avait eu aucune réaction. Elle se laissa tomber en larme contre elle. Tous idée d'utiliser Organisme contre son être de lumière était partie avec une rapidité stupéfiante. L'adolescente pleura à chaudes larmes puis les larmes finirent par se tarir et quand elle remarqua qu'elle était entrain de pleurer contre Paige, elle s'écarta brutalement de la Halliwell et se remit dans son coin. Les jambes repliés contre elle, la regardant avec méfiance. Comment interpréterait elle sa réaction et le tout ?

Puis vint le sujet sur la confiance. Oui, Liberty avait perdu sa confiance en elle même, et la confiance qu'elle avait envers les autres personnes qui l'entourait. Alors quand Paige en parla, elle fut un peu déstabilisée, c'était un sujet qui n'était jamais abordé dans la famille et dans son entourage. Ce qui n'était pas commun à Liberty, c'est qu'elle demanda de l'aide à Paige, qu'elle l'aide à retrouver confiance en elle même. Elle l'écouta en silence lui parler. Elle fit un hochement de tête affirmatif quand elle lui dit qu'il fallait qu'elle arrête de la repousser, oui elle le ferait, elle arrêterait de la repousser, elle accepterait qu'elle l'aide. C'est un peu comme de la rééducation pour marcher, on avance petit à petit, on tombe, on se relève, mais il y a toujours au moins une personne qui est là, présente, pour nous soutenir. Dans ce cas présent çà serait Paige la personne toujours présente pour la soutenir. Il y aurait sa famille aussi, et son petit copain Michael, çà elle n'en doutait pas :

-Mer ... merci Paige pour votre confiance ... pour tout ... je ... je ... elle s'arrêta, ferme les yeux, prit une inspiration et se décida à se lancer après quelques secondes de silence, Ce que je vais vous dire ... j'aimerais que çà reste entre nous deux s'il vous plait. elle resta à nouveau silencieuse pendant quelques minutes cette fois çi, Après ... m'avoir violé ... ce ... ce type m'a demandé ... si ... si ... elle prit une nouvelle inspiration, elle sentait que ses larmes revenaient, mais elle voulait absolument le dire à Paige, cela lui montrerait qu'elle avait au moins un peu confiance en la Charmed, si j'avais aimé. J'en ai jamais parlé à personne de çà ... même pas à mon psy, vous êtes la première à qui je le dis, je ne sais pas si il y en aura d'autres.

Elle se retint de pleurer, mais pourtant une larme coula sur l'une de ses joues. Puis les deux jeunes chiots des Pendragons arrivèrent se qui rendit le sourire à la jeune demie être de lumière. Chupa Chups décida de faire quelque chose, mais seule elle savait ce qu'elle allait faire. Liberty donna alors Beetles à Paige, qui s'appuya avec ses petites pattes de devant sur elle, et avec sa petite langue il essaya de lécher le menton de la co-directrice, sans franchement réussir.

Ses parents étaient absents pendant trois jours, et ses frères ne dormiraient pas au manoir ce soir, la jeune fille serait donc seule :

-Je ... voilà je voulais vous demander si vous vouliez bien passer la soirée ... et peut être la nuit avec moi dans le manoir. Je comprendrais si vous refusez, vous avez certainement autre chose à faire, quelque chose de prévu. Et puis après tout ce que je vous ai fait, je comprendrais parfaitement que vous ne vouliez pas ...

La blonde ne voulait pas rester seule au manoir après avoir révélé ce qu'elle avait subi une année plus tôt. Elle savait très bien que si elle était seule, elle serait terrorisé, ne pourrait rien faire, elle savait aussi que vu qu'elle avait révélé ceci, cette nuit elle aurait des cauchemars, comme les autres nuits, mais qui lui ferait encore plus peur que d'habitude, et si elle n'avait personne à qui parler après elle aurait encore plus de mal à se rendormir. Elle voulait être avec Paige et avec personne d'autres, mais si elle refusait elle trouverait quelqu'un d'autres ou pas.

**Ex-Paige M. Halliwell**

Paige caressa lentement le dos de Liberty lorsqu’elle pleura dans ses bras. Les mots ne servaient à rien dans de telles situations. Ce geste de compassion non plus d’ailleurs, mais au moins elle voyait une fois de plus qu’elle ne traversait pas cette difficile épreuve seule. Et ça, elle semblait l’avoir compris. Pour la première fois, elle lui prouva qu’elle avait confiance en elle en lui avouant un détail des plus désagréables de son viol. Ce geste ne passa bien sûr pas inaperçu pour la co-directrice de l’école de magie. Elle l’apprécia et se promit de ne jamais la décevoir. Elle se décidait enfin à faire un pas vers elle, ce n’était absolument pas le moment de partir en cacahuète. Elle ne perdit d’ailleurs pas une seule seconde pour la rassurer.

-Ne t’en fais pas, tout ce qui se dit restera entre toi et moi. J’apprécie le fait que tu te décides enfin à m’accorder un soupçon de confiance. Désormais, ce soupçon de confiance, tu vas devoir de l’accorder à toi-même. Sans ça, tu ne pourras pas mettre de côté ce qui t’ais arrivé, tous ces détails dont tu te souviens comme celui que tu viens de me dire resterons en toi, ils te mangeront de l’intérieur jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien.

Ses paroles pouvaient paraitre dures, mais elles étaient réelles. Sans cette confiance en elle-même, même infime, ce drame la dominerait, la rongerait toute sa vie, si on peut appeler ça une vie ! Paige le définirait plutôt comme une survie, mais bon … Elle n’aurait pas à survivre. Elle ne la lâcherait pas tant qu’elle n’irait pas mieux ! Ça prendrait le temps que ça prendrait, mais elle irait jusqu’au bout.

Une fois de plus les chiots de la jeune fille lui rendirent le sourire. Elle leur en était reconnaissante ! Ce fut donc avec plaisir qu’elle accueilli Beetles dans ses bras qui essaya de lui lécher le menton. Elle fut agréablement surprise de la demande de Liberty. Si ça ce n’était pas une preuve de confiance ! A Paige de répondre correctement désormais ! Elle avait en effet prévu quelque chose, rien d’important, juste de se reposer ! C’est vrai que cette chaleur insoutenable additionnée à la montagne de travail qui lui tombait dessus, ça fatiguait ! Enfin, si elle lui donnait une heure ou deux pour finir ses papiers elle serait libre ce soir et même cette nuit ! D’autant plus que passer un peu de temps ensemble à faire autre chose que se crier dessus allait être une nouveauté pour les deux femmes ! Ça leur permettraient de faire plus ample connaissance, et qui sait, peut-être pourrait-elle pousser un peu Liberty à aller de l’avant !

-Si tu me laisses un peu de temps pour finir ma paperasse, je serai disponible toute la soirée et même toute la nuit ! En plus, ça nous permettra de parler un peu. J’en connais pas mal sur toi, mais toi tu ne connais pas grand-chose de moi. Si tu as des questions, sur quoi que ce soit, ce sera le moment !

Paige préférait faire passer une bonne soirée à Liberty, et elle doutait fortement que parler de son viol et de ses problèmes puisse mettre une telle ambiance. La co-directrice avait eu des moments difficiles dans sa vie, mais elle avait réussi à aller de l’avant. Elle savait en parler sans fondre en larmes. C’est pour cette raison qu’elle l’avait emmené sur cette voie. Au moins, elle était quasiment sûre qu’il n’y aurait plus de pleurs ce soir ! Quoi que, on n’est jamais sûr de rien …

**Liberty M. Pendragon** ***Princess of the underwood***

Tout de suite après qu'elle lui eut confié ce détail de son viol, son être de lumière prit la parole, la jeune fille écouta attentivement ce qu'elle lui dit, elle ravala avec difficulté les larmes que ne faisaient que demander de déborder de ses yeux pour glisser sur ses joues. Elle réussi à faire apparaître un sourire sur ses lèvres, mince, mais au moins c'était un sourire, elle laissa s'écouler quelques secondes avant de faire entendre sa voix :

-D'a ... d'accord.

La demie être de lumière réfléchit sur quelque chose qu'elle voulait dire à la Halliwell pendant quelques instants, pesant le pour et le contre. Étais ce une bonne idée de lui dire ? Ou pas ? Qu'elle serait sa réaction ? Qu'es qui ce passerait ensuite ? Elle resta silencieuse, regardant sa couverture, puis finalement elle se décida à parler, elle ouvrit sa bouche puis la referma sans avoir émit un seul son. Elle hésitait toujours. Les minutes s'écoulèrent et elle restait silencieuse. Liberty avait un peu peur de ce qui pouvait se passer si elle disait ce qu'elle voulait lui dire. La jeune sorcière ferma les yeux quelques instants, prit une inspiration, rouvrit ses yeux et se décida à se lancer :

-Je ... un mois après que çà soit arriver ... mon père a retrouvé celui qui m'avait fait çà ... la police la retrouvé dans son appartement, il ne restait plus que les os ... je sais pas si vous en avez entendu parler ... mais c'est passé à la télé et dans les journaux ... la police se demandait qui avait pu faire çà ... finalement l'enquête a été classée ...

Pendant tout le temps où elle avait parlé elle avait continuer à regarder sa couverture. Maintenant elle attendait la réaction de la Charmed.

Puis ses chiots arrivèrent, Chupa Chups sortit de la chambre, et Liberty donna à Paige Beetles qui essaya de lécher le menton de la co-directrice de l'Ecole de magie sans réussir. Finalement il abandonna après avoir essayer à plusieurs reprises de lécher le menton, et après avoir fait un petit aboiement à l'encontre du menton qui ne voulait pas se laisser lécher, il s’allongea tranquillement, il ferma les yeux. N'ayant pas ses parents, ni ses jumeaux pour la soirée, la jeune fille proposa à Paige qu'elles passent la soirée ensemble, certes elle ne lui aurait pas proposer quelques heures auparavant, mais en quelques heures beaucoup de choses peuvent changer. Elle avançait petit à petit vers une complète confiance envers son être de lumière, et avançait moins vite pour reprendre confiance en elle même. La blonde écouta ce que lui dit Paige, et eut un sourire, un beau sourire :

-D'accord, prenez tout le temps que vous voudrez et pendant ce temps je ferais mes devoirs. Dites ... es que vous allez continuez à me donner des cours ? demanda-t-elle doucement

Oui oui, elle faisait ses devoirs, et consciencieusement ! Elle apprenait aussi les leçons qu'on lui donnait, c'était grâce à çà qu'elle arrivait à avoir des bonnes notes et un bon niveau. Elle préférait avoir des cours avec son être de lumière qu'avec les autres professeurs. Elle ne lui avait pas dit mais finalement elle aimait bien les exercices "débiles" qu'elle lui avait donné dans l'après midi, même si elle lui avait dit le contraire, et qu'elle lui avait fait croire le contraire. Elle caressa la tête du jeune Saint Bernard qui ouvrit un oeil avant de le refermer tout de suite après avoir identifié la personne qui le caresser.

[HJ : C'est court désolée ...]

**Ex-Paige M. Halliwell**

Ça avait pris un certain temps mais Liberty avait fini par comprendre l’importance de la confiance en soi et le rôle que cette dernière avait dans la guérison des blessures de ce genre. Evidemment, le comprendre ne servait pas à grand-chose si on ne le mettait en pratique ! Pour ça, elle avait le temps. Elle avait déjà fait un pas en avant, il fallait désormais lui laisser le temps d’en faire deux de plus !

Paige n’avait pas entendu parler de cette histoire, ou elle ne s’en souvenait plus. On voit tellement d’horreurs aux informations qu’on ne peut pas se souvenir de toutes ! La co-directrice ne savait pas si elle essayait de lui faire passer un message. Etait-ce une façon de lui dire que son père avait tué le violeur ? Probablement oui !

-C’est ton père qui a fait ça, c’est ça ?

Elle préférait demander confirmation même si les dires de Liberty étaient parfaitement clairs ! Paige, sorcière tout aussi bénéfique qu’elle soit, ne put faire de reproches. Déjà car reprocher les actes de son père ne serait pas très apprécier par la jeune fille, mais aussi parce qu’elle doutait de sa propre retenue si cela arrivait à un de ses enfants. Pour le moment c’était difficile à dire étant donné qu’elle n’était pas mère. Mais elle était tata et ne doutait pas une seule seconde de sa capacité à se venger si on s’en prenait à un de ses neveux, alors elle n’avait pas trop de doutes quant à sa capacité de tuer si quelqu’un s’en prenait à un de ses enfants. Surtout dans le cadre d’un viol ! Elle ne pouvait reprocher une telle chose à un père, c’était une réaction cruelle, mais normale !

Liberty avait décidemment beaucoup changée depuis son arrivée fracassante dans le bureau ! Maintenant elle parlait de faire ses devoirs sans s’en plaindre ! Le problème était donc réglé, Paige irait finir son travail pendant que sa protégée ferait le sien, un bon compromis !
Son intérêt soudain aux cours que lui donnaient la Halliwell fut assez surprenant. Enfin, elle ne savait pas si c’était une simple demande d’informations ou si elle en redemandait. A vrai dire, la trentenaire pencherait plutôt pour la première hypothèse. Certes, elle lui avait accordé sa confiance, mais ça l’étonnerait beaucoup qu’elle demande à ravoir des cours particuliers avec elle. De toute manière, qu’elle le veuille ou non, elle n’aurait pas le choix ! Ses cours ne ressembleraient pas à celui qu’elle lui avait donné quelques minutes auparavant, mais ce serait des cours particuliers quand même. Ce qu’elle avait en tête n’était pas vraiment des cours de prof à élève mais plutôt d’être de lumière à protégé. Une façon de l’aider à reprendre confiance en soi tout en apprenant à se défendre. Paige avait déjà beaucoup d’idées en tête mais préférait ne rien dévoiler pour le moment, elle verrait tout ceci en temps voulu !

-Oui je vais continuer. Mais ce ne seront pas des cours comme celui d’aujourd’hui. Je ne vais pas t’en dire plus, je préfère que tu voies par toi-même. Enfin, si, je peux te dire une chose : il faudra que tu aies totalement confiance en moi !

Paige ne doutait pas une seconde que sa dernière remarque déclencherait de nombreuses questions chez l’adolescente. Mais elle ne comptait pas en dire plus, elle n’arriverait pas à lui tirer les vers du nez. En fait, l’être de lumière espérait bien qu’avoir totalement confiance en quelqu’un d’autre l’obligerait à retrouver confiance en elle. C’est bien connu, quand on n’a pas confiance en soi, on a beaucoup de mal à faire confiance à autrui. La directrice était persuadée que Liberty devait en passer par là. Et avec ce qu’elle avait en tête, elle n’aurait pas d’autres choix que de lui faire confiance !

-De toute manière tu n’auras pas le choix ! Tu seras bien obligé de me faire confiance, ça vaudra mieux pour ta survie !

**Liberty M. Pendragon** ***Princess of the underwood***

Les deux chocs qu'elle avait eut au cours de sa vie étaient tout deux passés à la télévision, à un moment une caméra l'avait filmé quand on l’emmenait dans l'ambulance, mais sinon rien d'autres. Liberty annonça à son être de lumière que son père avait tué le violeur, certes elle n'avait pas dit "Mon père a tué le violeur" mais elle avait essayé de lui dire sans prononcé cela. Elle laissa passer quelques minutes avant de répondre à la Halliwell, elle détestait dire que son père était un meurtrier, elle baissa le regard et ouvrit la bouche pour faire entendre sa voix :

-O ... oui.

La jeune fille fut contente quand la Charmed lui annonça qu'elle allée continuer à avoir des cours avec elle, mais la blonde ne pus réprimer un mince sourire de satisfaction qui illumina un peu son visage qui avait peu de temps auparavant ravagé par les larmes. Il fallait qu'elle fasse confiance à Paige, bien, alors elle lui ferait confiance çà serait certainement dur au début de lui faire confiance mais après elle lui ferait confiance sans hésité. Ce qu'elle craignait ce que son être de lumière lui demande de tuer un démon, car çà elle se refusait à le faire ! Elle ne voulait pas tuer. Même si la personne l'avait mérité amplement, me si cette personne avait voulu la tuer. Non ! Elle ne tuerais pas ! Hors de question. Et tant pis si elle se faisait disputer, la co-directrice de l'école de magie ne lui ferait pas changer d'avis. A chaque fois qu'un démon l'attaquait la demie être de lumière se défendait en le blessant de façon à ce qui ne puisse plus l'attaquait après elle s'en fuyait, elle n'avait jamais revu le moindre démon qui l'avait attaqué et elle s'en fichait largement de savoir si ils étaient morts ou non ! Certainement que si les démons étaient en vie ils devaient lui en vouloir et voudrait se venger ou bien l'attirer de leurs côtés mais pour l'instant elle n'avait aucune nouvelle d'eux et ne changerait pas de camps. Hors de question qu'elle aille se battre du côté de la Source ! Ça serait bien trop risqué. Et puis le mal perds tout le temps ! Mais si on la menacé de mort, où si la Source elle même venait la voir pour lui proposé de venir à ses côtés mais que si elle n'acceptait pas elle mourrait alors, oui, là, elle accepterait d'être à ses côtés mais elle le ferait à regret et trouverait bien un moyen de prévenir Paige ou celle ci le serait à un moment ou un autre et viendrait l'aider à s'en sortir :

-Vous me laisserez pas crever Paige. dit elle d'un tout assuré Vous êtes mon être de lumière donc vous êtes pas sensé me laisser crever, la preuve vous le faites en ce moment même ! elle eut un léger rire puis reprit son sérieux braquant son regard vers celui de la Charmed, Bien, j'ai quelques questions même si je pense que vous n'y répondrez peut être pas mais avant tout je veux vous prévenir que je ne tuerais personne ! Et vous ne me ferais pas changer d'avis sur ce sujet ! Je ne tuerais pas point ! C'est claire çà ? Puis on va aller dans les Enfers hein ? Vous me laisseras pas seule ? Hein que vous allez pas me laisser seule ? Puis dernier petit truc vous préférez quoi lasagne ratée et cramer faites par mon père ou on commande des pizzas c'est pour savoir ?!

Puis elle se leva et se dirigea vers son bureau tout en ayant pris son sac de cours qu'elle traina jusqu'à celui ci, elle s'assit sur son fauteuil prit un tas de feuilles avec des dessins dessus, ouvrit un tiroir et les mit à l'intérieur où ils rejoignirent les autres, elle ne remarqua pas qu'il y en avait quelques uns qui étaient tombés. Ils représentaient un centaure dans ses moindres détails,, il était en noir et blanc, Paige - et oui la Pendragon l'avait dessiné - et d'autres dessins. Elle sorti sa trousse et des feuilles puis fit entendre à nouveau sa voix :

-C'est pas que vous m'ennuyais mais c'est que j'ai boulot ... et je crois que vous aussi non ?!

**Ex-Paige M. Halliwell**

[HJ : désolé pour le retard !]

La réponse de Liberty concernait l’assassinat de l’auteur de son viol par son père ne surprit absolument pas Paige. Elle avait demandé pour avoir confirmation mais se doutait de la réponse. Et, bien évidemment, elle ne ferait aucunes leçons de morales sur ce point. Certes, la violence ne résout pas les problèmes comme on dit, mais en général c’est pour des désaccords banals. Dans cette situation, la violence pouvait résoudre les problèmes ! C’était peut-être cru à dire, mais c’était la vérité. Et penser cela ne faisait absolument pas d’elle une sorcière servant le mal, non ça faisait juste d’elle une humaine. Certes, la nature la dotée de pouvoir qui faisaient d’elle un être de lumière à moitié sorcière, mais elle n’en restait pas moins humaine. Contrairement aux démons, les sorcières ont un cœur, ressentent des sentiments et des émotions comme la plupart des humains qui peuplent ce bas monde. Oui la plupart, parce que certains n’ont pas de cœur, ce n’est pas nouveau ! Mais la Halliwell ne fait pas partit de ces exceptions, loin de là même. Elle savait qu’elle était capable du pire si l’on s’en prenait aux personnes qu’elle aime, et par conséquent, comprenait parfaitement le père de sa protégée. Voyant qu’elle n’était pas à l’aise suite à cette révélation, Paige tenta de la rassurer.

-Tu n’as pas à être gêné tu sais. C’est un acte parfaitement compréhensible.

Ces paroles n’allaient pas forcément aider Liberty à se sentir mieux, mais pour Paige, c’était important que la jeune femme sache qu’elle ne jugeait pas mal son père.

Les futurs cours de la Halliwell à sa protégée revinrent au centre de la conversation. Apparemment elle n’était pas très rassurée à l’idée de devoir lui faire confiance. Elle fut accablé de questions, tellement bien, qu’elle ne se souvenu pas de toutes. Enfin, elle préféra y aller petit à petit. Ca ne servait à rien de lui répondre brièvement pour qu’elle lui repose une autre question derrière. Mieux valait prendre le temps de lui expliquer correctement les choses. Sans réfléchir, elle s’attarda à sa première question, qui, il fallait bien le dire, l’avait marqué !

-Non Liberty je ne te laisserai pas « crever ». Comme tu l’as très bien dit, je suis ton être de lumière, je ne peux pas te laisser mourir. Mais, même si tu étais qu’une simple élève de l’école je ne te laisserai pas mourir tu sais. En tant que sorcière, je protège également des gens. Et là, on ne les choisit pas pour moi. Les sorcières doivent protégés les innocents en général, or, si tu te fais attaquer par un démon ou n’importe quelle créature, je me dois de te protéger. N’aie aucunes craintes là-dessus, tu seras en sécurité.

Une question en moins ! Elle réfléchit à comment répondre à la seconde, du moins, à la seconde dont elle se souvenait. Le fait qu’elle ne veuille pas tuer de démons ne surprit qu’à moitié l’être de lumière. Elle comprenait le fait qu’on ne veuille pas tuer, même les pires créatures qui puissent exister. Elle respectait totalement ce point de vue, seulement, Liberty était une sorcière, elle n’aura pas trop le choix. Fuir des démons en les blessant avait peut-être marché jusque-là, mais ça ne durerait pas indéfiniment. Et ça, il fallait qu’elle le comprenne avant qu’il ne soit trop tard.

-Je comprends que tu ne veuille tuer personne. Et je ne t’y forcerai pas. Mais tu y seras obligé. Pas nécessairement pendant mes exercices, mais au cours de ta vie. Or, tuer un démon ne s’improvise pas, ça s’apprend, parce que si on se loupe … bonjour les répercussions ! Donc, comme je te l’ai dit, je ne te forcerai pas, mais j’aimerais que tu comprennes que, malgré tes réticences, tu y seras obligé et donc, qu’il faut t’entrainer !

Elle ne savait pas comment elle allait réagir. Liberty est une fille particulièrement têtue, quand elle a quelque chose en tête, il est très difficile de la faire changer d’avis. Le problème était que, là, sa vie était en jeu ! Enfin, adviendra que pourra.
La dernière question dont elle se souvenait concernait le lieu du cours. Judicieusement, Liberty avait évoqué les Enfers. Evidemment qu’elles passeraient par les Enfers, y a-t-il un endroit plus florissant de démons que les Enfers ? Non ! Mais Paige ne se contenterait pas de l’amener en Enfer, ce serait bien trop facile.

-Evidemment que je t’emmènerai aux Enfers, mais pas que là. Et ceci pour une simple et bonne raison : quand on se rend en Enfer, on sait à quoi s’attendre, on sait qu’il faut se préparer à affronter un démon à chaque recoin des galeries. Le problème étant que, dans la vie, la plupart du temps, on a à faire à des démons au moment où on s’y attend le moins, et à ce moment-là, il fait savoir réagir correctement. Tu ne seras jamais surprise en Enfer, voilà pourquoi on ne se contentera pas de ça. Mais, comme tu l’as compris, je veux que tu sois surprise, je ne t’en dirai donc pas plus !

Elle avait rendu le plus précisément possible aux interrogations de Liberty sans pour autant tout lui dévoiler. Ça avait pris un certain temps, mais au moins elle était fixée. Sa dernière remarque fit sourire la Halliwell. Liberty pressé de faire ses devoirs ?! C’était bien la première fois qu’elle voyait ça. Evidemment, elle profita de l’instant et suivi le conseil de sa protégée.

-Je vais retourner travailler alors ! Et, une pizza me parait mieux que des lasagnes ratées ! A tout à l’heure !

Sur ces dernières paroles, elle disparut dans une lumière bleutée.

[A suivre]

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