Messages : 20 Date d'inscription : 24/09/2011 Localisation : Entre un livre et un cadavre. Age : Plurimillénaire.
Pouvoirs : > Contrats démoniaques. Ils se nourrit des âmes récoltées par les pactes qu'il signe avec des être vivants. Il n'a actuellement aucun maître. Niveau : 4 Points Rpg : 630 Statut Rp : Disponible
Humeur : Affamée.
| Sujet: Freeze ! [Pv: Caridee-d'amour] Dim 20 Nov - 16:40 | |
| Il faisait nuit. La Lune brillait haut dans le ciel d'encre et des gouttes d'argents apparaissaient à mesure que les aiguille de sa montre avançaient. Tic, tac, tic, tac ... Raphael flânait le long des rues, sans réels buts, si ce n'est redécouvrir la ville de San Fransisco sous la lueur blafarde de la lune. N'avez-vous jamais remarqué que les lieux les plus familiers deviennent soudain étrangers une fois le Soleil couché ? Et puis, toutes ces lumières, ces néons, ces couleurs ... Les humains étaient si surprenants, eux et leur inventions. C'en était fascinant.
Dans les inventions incroyables, on pouvait aussi noter ce gadget qui était devenu indispensable aux Hommes. Le téléphone. Portable ou non, il restait un outil auquel plus personne ne pouvait se passer pour briller en société. C'était un objet autant professionnel que social. D'ailleurs, si je vous en parles, c'était bien qu'en ce moment même, l'objet en question vibrait frénétiquement dans la poche de Raphael, crachant sa mélodie tout à fait grotesque. Le démon hésita un instant à décrocher, vérifiant la provenance de l'appel. Caridee. Il appuya sur l'écran (tactile, s'il vous plait ...) et lança un "Allô" tout ce qu'il y avait de mielleux. Ceci dit, la jeune fille, qui paraissait légèrement gêné au son de sa voix lui avoua avoir été arrêté par la police. Elle lui demanda de venir. Après l'avoir rassuré, il raccrocha, non sans un "Ne t'inquiète pas, je suis là".
Caridee était une jeune femme tout à fait spécial dans sa normalité. Une personne qui avait un travail, une passion, des envies et des besoin. Elle était une Madame Tout-le-Monde charmante mais avait un petit quelque chose de spécial : C'était une sorcière dont les veine étaient parcourue par du sang de démon. Raphael s'était gardé de lui avouer ses origines démoniaques et avait lié un lien singulier avec la jeune femme. Elle s'était laissé faire et à présent, le Nehmen la tenait entre ses griffes. Il était présent, était un ami et peut-être plus au yeux de Caridee et faisait en sorte qu'elle n'ait plus que lui dans son cercle social. Finalement, il avait réussit à faire en sorte qu'elle passe la moitié de son temps avec lui plutôt qu'avec d'autres personnes qui pourrait lui ouvrir ses petits yeux naïfs.
Raphael se téléporta jusqu'à sa voiture et entra dans cette dernier. Une automobile de luxe qui appartenait à la dernière âme qu'il avait dévoré. D'un coup de pédale, il fonça jusqu'au commissariat d'où la sorcière l'avait appelé. Après quelques virages, lignes droites et avenues, il se gara non loin du bâtiment de police. Les rues étaient presque vides et seuls quelques hommes en uniforme gardaient l'entrée. En investissant l'enceinte du bâtiment, un homme au visage rond, un peu grassouillet lui demande ce qu'il voulait. Son interlocuteur avait des yeux mauvais bien que sa bouche, mastiquant avec hargne le pauvre donut, lui faisait un semblant de sourire auquel Raphael répondit en offrant le sien, plus délicat et charmant que celui du flic.
Après quelques échanges et formulaires administratifs, on lui conduisit dans une salle arrière, remplies de cellules, de cages pour humains. Une véritable animalerie. A l'intérieur des cages se trouvaient toute sorte d'individus. Des gros, des gras, des minces, des petits, ... Les sexes étaient séparés. Il n'y avait que des hommes. Certain lui sifflaient, d'autres le regardaient avec le mépris qu'on peut avoir pour ceux venant d'un rang social bien plus élevé. Raphael suivit son guide jusqu'à une autre grande salle, la tête haute, le regard hautain pour tous ces animaux et entra dans la pièce où cette fois, seules les femmes étaient entreposées. Le démon ne put s'empêcher de penser aux marchés aux esclaves qu'on trouvaient à une lointaine époque. Il s'amusa de cette pensée en s'imaginant demander un gars solide aux épaules larges. Dommage que ces pratiques dites barbares, soient interdites à présent.
Caridee, tu peux sortir. On vient de payer ta caution. lança l'homme, d'un air dédaigneux dans sa voix.
Il ouvrit la cage où se trouvait la jeune femme et la fit sortir de force. Le regard triste et compatissant mais au sourire rassurant, Raphael s'avança vers son "amie".
Ah ... Quelle misère. Qu'as-tu encore fait pour te retrouver ici ? Sans attendre il enchaina par un : Tu sais, je ne serais pas toujours là pour te sortir de ce genre d'ennui. A l'avenir, promets-moi de te tenir correctement ...
L'air soucieux, il feignit chercher une quelconque blessure, physique ou morale. |
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