Les démons ne sont pas toujours à l'extérieur mais parfois à l'intérieur de nous même [Paige]

**Liberty M. Pendragon** ***Princess of the underwood***

Liberty & Paige

Les blessures de l'intérieur ont toujours du mal à cicatriser

L'être de lumière s'éclipsa et la jeune blonde attendit cinq bonnes minutes avant de se lever précipitamment, elle courut jusqu'au toilette et se jeta à genoux devant la cuvette de justesse car elle se mit à vomir. Vomir. La mixture semblait s'arrêter d'arriver mais quelques secondes plus tard elle recommença. La jeune demie être de lumière ferma les yeux. Elle connaissait très bien la raison de cela, elle était en bonne santé. En très bonne santé même ! Ce n'était pas dû à cela, mais au faites qu'elle s'était remémorée ce qui s'était passé il y a un an. S'était toujours comme cela. Toujours sans aucune exception. Elle resta là deux bonnes minutes après que le flot de vomit se fut arrêter d'arriver. Elle se releva, et fut étonnée que Paige ne soit pas là. Maintenant elle la voyait partout ! Elle s'essuya, et se dirigea vers sa chambre, prit la bouteille d'eau et but plusieurs longues gorgées mais le goût ne passait pas. Elle sortit un chewing-gum de l'une de ses poches et le mit dans sa bouche. Rapidement un meilleur goût arriva et elle sourit. Là, elle vit le jeune Saint Bernard qui regardait avec envi la bouteille d'eau. Déposant la bouteille elle s'approcha de lui, le prit pas la peau du cou et s'éclipsa dans la cuisine. Liberty vit que la gamelle était vide comme elle l'avait deviné en voyant la mine du chiot. Elle la remplit et la posa à terre. Ce fut comme un signal car à ce moment là Chupa Chups arriva en courant et en aboyant dans la cuisine. Les deux Saint Bernard burent en quelques instants toute l'eau et la jeune fille remplit de nouveau la gamelle , la laissant aux deux chiens avant de s'éclipser. Arrivant à son bureau elle mit ses écouteurs dans ses oreilles, mit le son à fond et se mit directement à ses devoirs. Les secondes passèrent, les minutes s'égrenèrent puis une heure arriva et là, la protégée de la Halliwell posa son stylo. Elle avait fini ses devoirs. Elle réfléchit alors à quoi faire en attendant l'arrivée de celle-ci. Un sourire en coin apparut sur ses lèvres. Elle avait une compétition de boxe à préparer, elle avait un pari à gagner ! Elle devait foutre une raclée à Kay son ami, et de son côté il essayerait de faire de même. Ce que le gagnant gagnait ? Toutes les économies de l'autre et trois mois à porter les affaires de l'autre dans l'école de Magie. Oh ! Elle avait déjà gagné plusieurs fois ce genre de défis et Kay avait perdu à plusieurs reprises et avait du porter ses affaires - en plus de plusieurs magnifiques bleus qui avait valut des soupçons des professeurs envers la blonde - mais pas toujours lui refilait ses économies. Alors elle se leva et se changea rapidement, puis elle s'éclipsa dans le grenier. Étrangement ses deux petits frères avaient voulu la cave comme salle de jeu alors, elle avait hérité du grenier. Personne n'y mettait les pieds sauf elle, quand on voulait lui parlait s'était à travers la porte. Il y avait même un écriteau qu'elle avait mis sur la porte pour que personne n'y rentre.

NE PAS RENTRER !!! SI VOUS RENTRER VEUILLEZ AVOIR PRÉPARÉ AVANT VOTRE CERCUEIL ! JE NE SERAIS PAS RESPONSABLE DE VOS MALHEURS !

Cela montrait bien qu'elle ne voulait être dérangé en aucun cas ! La porte était toujours verrouillée. La pièce était composée pour ressembler à une salle de sport, il y avait sur un mur toutes ses médailles, or, argent, et deux bronzes. Il y avait aussi des photos de la jeune fille sur son cheval, Tengo, qui se cabrait, le cheval était noir il n'avait aucune imperfection - elle souriait - puis la blonde en tenue de boxe - gants compris - sur un ring avec l'arbitre qui levait son bras pour montrer qu'elle avait gagné - son pauvre adversaire saigné du nez, avait une lèvre ouverte, l'arcade sourcilière gauche ouverte - il y avait aussi une photo d'elle sur sa moto de cross entrain d'attendre le départ, la moto était noire, elle avait mit des flammes dessus, son casque était noir et avait aussi des flammes. Il y avait encore pleins de photos d'elle dans d'autres sports, le lecteur de CD était posé juste en dessous. La blonde mit son lecteur de CD en marche et la musique de Good Feeling de Flo Rida se fit entendre dans la pièce, puis elle enfila ses gants de boxe qu'elle avait customisé à sa façon. A la base ils étaient sensés être noirs mais elle avait cousu avec attention des os, les os de la mains sur chaque gant. Liberty - après s'être échauffée - se mit en place devant un punchingball rouge. Et ses mains se mirent en action, frappant sans relâche le punchingball, prenant de la vitesse et de la force et quand celui ci revenait vers elle, elle se penchait en arrière ou sur le côté ou encore le frappait de nouveau. Sans relâche. Au bout d'une dizaine de minutes le CD se mit à faire des ratés, alors que le punchingball se pliait dangereusement en arrière, très bas en arrière. Et là, la jeune fille tourna la tête pour voir ce qui se passait avec le lecteur de CD mais elle détourna bien vite son regard et vit - trop tard - le punchingball arrivait vers elle. Il la frappa avec violence, puis une seconde fois sans qu'elle est pu l'éviter et elle se retrouva à genoux, puis une troisième fois et là, elle se retrouva allongée, à terre, le nez en sang, et ayant mal pendant que celui ci continuait à aller d'avant en arrière. La Pendragon porta - après avoir réussi à enlever un gant - sa main à son nez et poussa un petit cri de douleur, il l'avait eu ! Alors elle s'allongea sur le dos et ferma les yeux alors que le plancher avait l'air de tangué et que le sang coulait sur son visage. La musique était redevenue normale et Liberty espéra que la Charmed avait bientôt fini avec sa paperasse pour qu'elle puisse venir l'aider parce que là elle avait un mal de chien au nez :

-ET BERDE !!!

Elle poussa de nouveau un petit cri de douleur car même avoir juste dit ces deux mots cela lui faisait mal. Alors elle attendit en silence, écoutant la même musique qu'elle avait mise au début et s'imaginant ce qui se passait vraiment le punchingball qui continuait à aller d'avant en arrière, la narguant :

* ET M*R*E DE M*R*E ! Paige rappliquez. Allez rappliquez Paige. Allez. Allez. *

Si un démon était apparut là, et qu'il avait voulu la tuer, ou l'enlever - mais généralement ils tuent plus qu'enlèvent - elle n'aurait opposer aucune résistance.

[HS : 1141 mots ! J'ai battu mon records !]

**Ex-Paige M. Halliwell**

Quand elle avait accepté le poste de co-directrice, Paige savait à quoi s’en tenir. Une directrice a toujours de la paperasse à faire, et ce, même dans le monde de la magie. Bien évidemment, ce genre d’activité ne l’enchantait pas spécialement. En bref, elle n’avait pas accepté le poste pour le plaisir de faire de la paperasse ! Non, si elle avait décidé d’aider Léo dans cette activité c’était pour aider les apprentis sorciers. Les aider à progresser, à traverser les difficultés et surtout les maintenir dans le bon camp. Les élèves, il ne fallait pas se mentir, avaient beaucoup de tentations venant des forces du Mal. Tous sorciers étaient toujours bons à prendre. Tant qu’ils étaient dans l’enceinte de l’école, ils ne craignaient rien, mais dès qu’ils en sortaient, le danger les guettait. C’était d’ailleurs pour cette raison que beaucoup d’élèves passaient la plupart de leur temps au sein même de l’école. Mais ils ne pouvaient pas non plus y passer leur vie. Alors Paige faisait en sorte qu’ils sachent se défendre contre un démon qui tenterait de les vaincre, ou contre un démon qui tenterait de les amener du son côté. Pour cela, elle aurait pu tout simplement devenir professeur. Ça lui aurait évité la paperasse et elle aurait pu transmettre son expérience aux élèves. Mais non, ce poste de directrice lui avait semblé être une meilleure position pour aider tous ces jeunes. En tant que co-directrice, elle avait une vue d’ensemble sur les élèves. Elle savait tous sur eux et connaissait donc les sorciers les plus susceptibles à partir du côté maléfique et ceux ayant le plus de difficultés dans leur apprentissage. En plus, être directrice ne l’empêchait pas de donner des cours. Elle remplaçait souvent les profs ne pouvant pas donner un cours. Elle instaurait même, pour certain élèves, des cours en plus qu’elle assuraient elle-même. Généralement, elle faisait ça pour aider les plus en difficultés. Et, d’après ce que les professeurs lui rapportaient, ça marchait ! Ils rattrapaient petit à petit leur retard par ce cours en plus. Donc, si la paperasse était le prix à payer, elle ferait !

Elle ne savait pas depuis combien de temps elle avait quitté Liberty et commencé sa paperasse. Quand elle travaillait, elle se concentrait toujours un maximum dans ce qu’elle faisait, laissant les choses extérieures de côté. Evidemment, elle gardait toujours son côté être de lumière en marche de façon à entendre ses protégés s’ils avaient besoin d’aide. Elle avait également son portable à portée de main. Ses sœurs pouvaient avoir besoin d’elle à n’importe quel moment, elle le savait. D’ailleurs, quand on parle du loup, son téléphone se mit à sonner : Piper. Cela ne voulait pas nécessairement dire qu’elle devrait aller combattre un démon, mais à cette heure-ci, elle voyait ce que ça pourrait être d’autre. Elle décrocha et sourit lorsqu’elle entendit la voix décontractée de sa sœur. Ça ne concernait pas un démon.

-Non Piper je suis désolée mais ce soir ça se fera sans moi. Je passe la soirée avec ma protégée, tu sais Liberty. Je t’expliquerai tout ça. Je passe te voir demain. Bonne soirée quand même !

Et oui, le repas de famille se ferait sans la sœur cadette. En même temps, quelle idée de prévenir le jour même ! Quelle mouche l’avait piqué ? Ce n’était pas son genre. Enfin, peu importe, elle devait finir sa paperasse le plus vite possible.

Une fois le tout fini, elle rangea rapidement son bureau et s’éclipsa devant la porte du manoir de sa protégée. Oui, elle allait sonner pour être sûre de ne pas déranger Liberty. Qui savait ce qu’elle était en train de faire ? Mais cinq minutes après avoir sonné, elle n’avait eu aucune réponse. Elle retenta. Toujours rien. Cela ne présageait rien de bon ! Après avoir vérifié qu’il n’y avait personne dans la rue susceptible de la voir utiliser ses pouvoirs, elle s’éclipsa de l’autre côté de la porte. Elle ne connaissait encore pas le manoir. Elle n’avait vu que la chambre de sa protégée. Elle avança à pas lents.

-Liberty, t’es là ? Liberty ?

Elle commençait à s’inquiéter et décida de faire ce qu’elle aurait dû faire depuis longtemps : la localiser. Mais elle la localisait bien dans le manoir ! Elle ne savait pas où dans le manoir, mais elle était là. Alors pourquoi ne répondait-elle pas à ses appels ? Il lui était surement arrivé quelque chose ! Elle se mit tout de suite à penser à un démon. Non, elle l’aurait senti si une force magique s’en était prise à elle. Normalement elle sentait ce genre d’attaque ! Elle accéléra le pas de manière à faire toutes les pièces. Mais comme elle ne connaissait pas la maison, elle faisait deux fois les mêmes pièces. Elle finit par monter à l’étage. De là, elle entendit, au loin, une musique. Forcément, si elle écoutait de la musique, elle ne l’avait pas entendu ! Il ne lui restait plus qu’à trouver d’où venait cette musique. Après avoir fait toutes les pièces, elle ne l’avait pas trouvé. Elle décida donc d’emprunter les escaliers, qui, comme au manoir Halliwell, menaient probablement au grenier. Elle les monta deux à deux et, sans prêter attention à ce qui était marqué sur la porte, entra rapidement dans la pièce.
Là, elle la vit allongé par terre, la figure en sang. Elle ne mit qu’une seconde à comprendre comment elle s’était fait ça. Elle accourue vers elle.

-Liberty ça va ? T’aurais pas pu trouver un sport moins dangereux ? Elle est où ta trousse de secours que je te soigne ça ?

Elle aida Liberty à se relever. Ce n’était pas vraiment le meilleur endroit pour la soigner. Mais vu dans l’état dans lequel elle était, elle doutait de sa capacité à traverser tout le manoir. Ainsi, elle s’éclipsa avec elle dans la chambre. Elle l’allongea sur son lit et attendit les réponses à ses questions.

**Liberty M. Pendragon** ***Princess of the underwood***

La jeune demie être de lumière se remémora pendant l'attente de l'arrivée de son être de lumière tous les moments qu'elle avait passé avec la Halliwell. Elle l'avait eu quelques fois alors que le professeur ne pouvait donner cours, alors celle-ci le remplaçait et la Pendragon ne l'écoutait pas spécialement. Au moins çà changeait du "Chez la directrice !" vu que celle-ci était là à ce moment. Liberty s'était levée à deux reprises lors des cours que faisait Paige pour remplacer un professeur, et la blonde était partie sans un mot, sans demander la permission. Juste parce qu'elle avait envie de sortir. Elle se rappela aussi le nombre de fois qu'elle était allée dans son bureau après que son professeur l'ai renvoyé du cours. Au début, elle l’engueulait puis après ... elle avait arrêté. Et il y avait eu aussi aujourd'hui. Aujourd'hui où elle s'était rapprochée de la Charmed, étonnement. Puis ses pensées divaguèrent vers son nez en sang. Elle se rappela qu'un de ses amis lui avait dis que lorsqu'il était cassé il pouvait y avoir des morceaux d'os qui remontaient au cerveau, sur le moment elle ne l'avait pas cru mais là ... elle commençait à se demander si c'était vrai ce qu'il avait dit. Alors elle espéra que Paige allait bientôt arriver. Les secondes passaient, les minutes suivaient et la jeune fille avait l'impression que cela faisait une éternité quand elle perçu le son de la porte du grenier s'ouvrir. Elle sourit doucement quand elle entendit la voix de la Halliwell s'élevait à côté d'elle, et la blonde ouvrit les yeux et planta son regard grisâtre dans le sien. Liberty s'agrippa à elle quand celle-ci l'aide à se relever. Soudain elle eut le vertige et se félicita de s'être accrochée à la codirectrice de l’École de Magie sinon elle serait certainement de nouveau à terre. Elle posa sa tête sur l'épaule de la Charmed quand elle s'éclipsa dans sa chambre, puis elle la laissa la coucher sur son lit. Alors elle ouvrit la bouche et fit entendre sa voix dans la pénombre :

-Et bien je bourrais aller bieux ... bous savez je bais de la boto cross ... de l'escalade ... blongée sous marine ...bon baximum 100 bètre et d'autres sports ... bous allez be les interdire ? C'est dans la balle de bain. Elle est juste en bace de ma chambre, c'est dans la betite armoire au-bessus du lavabo.

Tous les sports qu'elle avait cité étaient très certainement bien plus dangereux que faire de la boxe. Puis elle porta sa main à son nez mais s'arrêta à quelques centimètres de celui-ci et baissa sa main, et elle tourna sa tête vers Paige :

-Baige ... je ... berci de ne bas avoir abandonné ... berci ...

Elle lui fit un mince sourire de remerciement, mais cela devait bien ce voir dans ses yeux à quel point elle la remerciait d'être toujours là, de ne pas avoir abandonné. Puis elle ferma les yeux et attendit que la femme aille chercher la trousse de secours et qu'elle revienne pour la soigner. En attendant elle se mit à chantonner doucement Fireflies de Owl City dans sa tête vu que sinon elle est chanterait avec le nez :

*-You would not believe your eyes if ten million fireflies lit up the world as I fell asleep. Cause they’d fill the open air and leave teardrops everywhere you’d think me rude but I would just stand and stare. I’d like to make myself believe that planet Earth turns slowly it’s hard to say that I’d rather stay awake when I’m asleep cause everything is never as it seems. Cause I’d get a thousand hugs from ten thousand lightning bugs as they tried to teach me how to dance. A fox trot above my head a sock hop beneath my bed a disco ball that’s just hanging by a thread ...* chanta-t-elle dans sa tête tranquillement

Liberty entendit au loin les deux chiots qui se disputaient et un petit bruit de caoutchouc, grâce à cela elle savait qu'ils se disputaient l'os en plastic qui était au salon. La blonde espérait qu'elle allait pouvoir concourir samedi après midi, parce que sinon elle devrait porter les affaires de Kay et cela ne l'enchantait pas.

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