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 The Game of the Cited Time

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Liberty M. Pendragon
Liberty M. Pendragon
Princess of the underwood
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MessageSujet: The Game of the Cited Time   The Game of the Cited Time Icon_minitimeSam 8 Oct - 19:14

The Game of the Cited Time






Le désert et ses dunes s'étendaient au-delà de l'horizon. Le soleil brûlait le sable et les rares arbres qui avaient planté leurs racines dans ce sol fait de feu et de poussières. La plupart des oasis étaient asséchées. Les animaux sortaient de leur trou quand le soir tombait et que la température devenait à peu près acceptable.

Perdue au milieu de ces terres hostiles, un ville y était plantée. Les buildings se dressaient tels des piques dans ce milieu désertique. La citée était en forme de huit. Dans l'un des deux centres il y avait une horloge, elle faisait plus de six cents mètres de haut et soixante six mètres de largeur. Ses murs étaient blancs et de longues lignes rouges zigzaguaient sur les pierres comme des veines sur la peau. Le cadran était en or blanc, les chiffres en bronze et les aiguilles en argent et or au bout de chacune d'entre elles étaient placées des rubis, des émeraudes, des améthystes, et des cristaux. Le toit était fait de tuiles aussi noires que les plumes d'un corbeau.

Dans le deuxième centre était placée une porte, elle était en plein milieu d'une place en marbre blanc et rose. Le rectangle faisait près de huit mètres de haut et quatre de largeur. Le bois était en bouleau, la poignet en argent et bronze.

Une fine pellicule de poussière s'était déposée sur les fenêtres des immeubles. Les voitures attendaient depuis longtemps leur conducteur. Des corps d'êtres humains et d'animaux jonchaient les trottoirs. Tout semblait dormir d'un sommeil paisible.

L'horloge sonna vingt cinq coups puis la porte s'ouvrit soudainement ; la place fut remplie d'une fine couche de brume. Quelques minutes s'écoulèrent et la brume s'évapora peu à peu laissant finalement place à un jeune homme couché par terre, face contre terre.

Sa peau était bronzée, ses cheveux étaient en épis et blonds. Il faisait 1m90, il était habillé d'un jean clair et d'une chemise blanche.

Le jeune homme ouvrit ses yeux puis battit des paupières. Il se releva et observa en silence la place. Tournant lentement sur lui même. Il sursauta quand il entendit un bruit, comme si on tapotait sur un micro :

-Bienvenue dans le jeu de la cité du temps, jeune élu. Si tu gagnes tu pourras vivre dans cette merveilleuse ville. Ce que tu vois n'est qu'un mirage parmi tant d'autres, essaye de faire la part entre la réalité et l'imaginaire. Si tu arrives avant que l'horloge sonne tu auras gagné sinon ... Je ne veux pas te démoraliser donc commençons la partie ! Quand tu entendras la musique le jeu commencera. Bonne chance.

La voix provenait de partout et nulle part en même temps. Un rire s'éleva dans l'air et fit vibrer les fenêtres des immeubles. Ce rire était le rire d'un fou. Des acclamations s'élevèrent dans l'air. Une musique de fanfare couvrit les acclamations. Le jeu avait commencé.

Le blond resta figé regardant les ruelles qui entouraient la place. Il se précipita vers la porte et essaya de l'ouvrir en vain. Il courut vers une ruelle, s'arrêta, se dirigea au pas de courses vers une autre, il fit le tour de la place et arriva devant une minuscule rue à peine large d'un mètre.

Toutes les rues qui entouraient la place furent en peu de temps engloutis par des gravats et des débris des immeubles qui les cernaient, sauf une, celle où se tenait le jeune homme.

Le blondinet avança prudemment dans celle-ci. Arrivé à son milieu un tic tac résonna, continue et faisant vibrer les murs des buildings, les fenêtres et le sol comme si la ville était vivante et que son cœur battait.

Le sol s'effondra a quelques millimètres derrières les pieds de l'homme qui se mit à courir quand le sol commença à s'effondrer sous ses pieds.

Sortant finalement de la minuscule ruelle il arriva dans ce qui semblait être une avenue. Les corps jonchaient les trottoirs ainsi que le reste de la rue. Le jeune homme s'approcha de l'un d'entre eux, il s'accroupit au niveau de sa tête.

C'était une jeune femme ayant entre vingt cinq et trente ans. Elle était couchée sur le dos, et était enceinte d'à peu près huit mois. Ses cheveux étaient roux, ils n'étaient pas attachés et s'étalaient sur le bitume. Son chemisier était bleu claire, sa jupe en jean, elle s'arrêtait un peu en dessous de ses genoux, la rouquine portait à ses pieds une paire d'escarpins noirs. Un mouvement au niveau de son ventre attira le regard du jeune homme. Le bébé était vivant bien que sa mère soit morte. Le blond mit sa main où était le bébé, ses yeux étaient remplis de larmes, il ne pouvait aider la seule vie dans cette ville qui était autre que lui. Il caressa les cheveux de la jeune maman qui ne verrait jamais le petit être qu'elle avait engendré. Les larmes coulèrent sur ses joues ; il se retrouva le derrière sur le béton terrorisé et en larmes quand la mère reprit vie pour quelques instants juste le temps pour elle de reprendre une dernière goulée d'air avant d'aller dans l'au-delà puis elle tomba en cendres. Un cri de bébé s'éleva dans l'air, il se répercuta sur les murs des immeubles et le tic tac incessant ne fut qu'un arrière fond. Les fenêtres des buildings et les vitres des voitures éclatèrent en mille morceaux, blessant le jeune homme en pleure et réduisant en cendres les multiples cadavres qui jonchaient les rues de la cité. Le blondinet se plaqua les mains sur les oreilles et hurla lui aussi :

-Arrêtez ! Je vous en supplie arrêtez ! Arrêtez ! Je veux rentrer chez moi ! J'ai jamais demandé de jouer à votre stupide jeu ! Arrêtez çà tout de suite ! Vous n'aviez aucun droit d'enlever la vie à cette femme et son bébé espèce de salop ! Arrêtez çà je vais devenir taré ! Arrêtez !

Au bout de plusieurs minutes, le jeune blond finit par se lever lentement, tremblant les joues trempées par les larmes qui continuaient à couler abondamment, il marcha lentement dans l'avenue, titubant, s'accrochant aux voitures, observant en silence les quelques corps qui n'étaient pas tombés en cendres pendant la chute des morceaux de verres. Le cris du poupon n'avait pas diminué. Les immeubles commencèrent à se désagréger, les plaques de béton, les morceaux de fer tombaient un à un. Le jeune homme se mit à courir, en trébuchant, se relevant à bout de souffle, recommençant à courir pendant que l'avenue s'écroulait. Il dépassa précipitamment plusieurs rues et finalement bifurqua dans un boulevard. Là il retrouva les cadavres, les voitures qui attendaient leurs conducteurs, le passage qu'il avait pris fut détruit à son tour par les immeubles qui s'effondrèrent. Au bout du boulevard on pouvait apercevoir le désert et quelques arbres dénués de feuilles.

Le jeune homme se précipita vers le sable, mais au moment où il s'apprêtait à poser son pied sur le sol sablonneux il se heurta violemment à un mur invisible qui lui éclata le nez, du sang ce mit à couleur de celui-ci. Le blond se mit à marteler de ses poings la muraille qui entourait la ville et qui l'empêchait de s'enfuir. Mais où irait-il après ? Il n'en savait rien, mais tout ce qu'il voulait s'était partir de cet endroit.

Le cri du bébé s'était tu et le tic tac incessant était redevenu le seul et unique bruit. Au loin dans la ville un immeuble s’affaissa. Le jeune homme repartit en courant en direction de l'horloge, zigzaguant dans les rues, il perdit l'équilibre quand la rue où il était se souleva comme une vague. Il resta allongé le temps que la rue se calme puis se releva pour perdre à nouveau l'équilibre car une nouvelle vague venait de secouer le béton.

Son arcade sourcilière droite s'ouvrit et ses cils et sourcils devinrent rouge de sang, il porta sa main à son nez où le liquide rougeâtre avait fini de couler et avez séché, puis il glissa sa main sur l'entaille au-dessus de son œil, il la retira et observa son sang de son œil valide.

Il rampa jusqu'à ce qui semblait être une petite boutique de fruits de toutes les couleurs, il tenta de se relever encore une fois, prudemment mais à peine fut-il debout qu'une nouvelle secousse beaucoup plus forte que les autres le fit tomber violemment sur le dos. Sa vue se brouilla pendant quelques instants puis comprenant qu'il ne pourrait traverser la rue à pieds il se mit à ramper désespérément.

Il avait progressé de quelques centimètres quand le tic tac se tu laissant place à des coups. L'horloge sonnait. Le blond se mit à ramper plus vite puis finalement, il se hissa. Une vague secoua la rue mais il tint bon, il s'accrochait à tous ce qu'il pouvait et progressait entre deux vagues. Les vagues devenaient de plus en plus fortes et violentes, il manqua de tomber une fois mais il se rattrapa à un lampadaire.

Vingt coups avaient été sonnés et un vingt et unième coup était entrain de sonner quand il arriva au bout de la rue. L'horloge était là, en plein milieu d'une place faites d'une pierre rouge et noire inconnue, elle dominait la ville de toute sa hauteur. Au tour de la place il y avait des restaurants, trois en tout, un servant des plats français, le second était italien et le dernier une nourriture douteuse. Il y avait aussi un magasin de souvenirs, des cartes postales et des miniatures représentant la porte d'où il provenait ainsi que l'horloge qui trônait au milieu du second centre ornait la vitrine. Le vingt troisième coup se fit entendre, le jeune homme se précipita vers l'horloge. Le vingt quatrième coup sonna. Il était à moins d'un mètre quand le dernier coup arriva.

Des spasmes violents le secouèrent dans tout son corps quand le dernier coups s'éteignit. Il se retrouva à quatre pattes puis s'écroula sur le dos. Il essayait de respirer mais un mince filet d'air parvenait dans ses poumons, celui-ci se faisait de plus en plus mince et rare. Il sentit bouger quelque chose au niveau de son torse, et peu de temps après ses côtes percèrent sa peau. Il poussa un hurlement de douleur. Sa main droite sortit de son enveloppe charnelle ainsi que la gauche. La première était vers le haut pendant que l'autre touchait la pierre. La déchirure s'arrêtait au niveau du poignet. Le peau se décomposa à l'emplacement de la mâchoire et du nez. Juste deux minuscules morceaux de chaire permettaient à la bouche de rester ouvert. Du sang coulait de celle-ci ainsi des côtes et des mains. Il se cambra brusquement, et une partie de sa colonne vertébrale se détacha de sa peau. Pendant quelques instants encore il eut des spams qui réduire d'intensité au fur et à mesure puis une dernière et le silence régna à nouveau.

La porte de l'autre côté de la cité s'ouvrit, la brume revint puis disparu laissant sur la place une petite fille de sept ans, brune et les cheveux raides. Elle avait une petite jupe noire, une chemisette blanche et une cravate de la même couleur que son bas et une paire de mocassins. Elle se releva et observa les alentours qui s'étaient remis comme auparavant pendant que près de l'horloge le cadavre se réduisait en cendre à son tour. Une plume noire atterrit où était les côtes :

-Bienvenue dans le jeu de la cité du temps, jeune élue. Si tu gagnes tu pourras vivre dans cette merveilleuse ville. Ce que tu vois n'est qu'un mirage parmi tant d'autres, essaye de faire la part entre la réalité et l'imaginaire. Si tu arrives avant que l'horloge sonne tu auras gagné sinon ... Je ne veux pas te démoraliser commençons la partie ! Quand tu entendras la musique le jeu commencer. Bonne chance !

Le rire s'éleva dans l'air et fit vibrer les fenêtres des immeubles. Des acclamations s’élevèrent dans l'air. Une musique de fanfare couvrit les acclamations. Le jeu recommencée.
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MessageSujet: Re: The Game of the Cited Time   The Game of the Cited Time Icon_minitimeSam 8 Oct - 19:21

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