La veille au soir, j’avais légèrement trop bu. Je savais que ce n’était pas un comportement responsable, mais, j’avais eu envie de le faire. Mes parents étaient morts, et j’avais quelques difficultés à m’en remettre. Hier soir, j’étais rentrée chez moi, avec un ami, et nous avions descendu des bouteilles tous les deux. Seulement voilà, aujourd’hui à mon réveil, je me suis levée, et j’ai découvert ma chambre dans un état pitoyable. Les bouteilles qui jonchaient le sol, les verres et gobelet qui trainait. Il n’y avait pas l’air d’avoir eu qu’une personne ici ou même deux. C’était plutôt l’état d’une chambre après une grande fête.

Ma peau au niveau de ma chute de rein me brûlait. Alors, je pris un sac en descendant de mon lit, et mit tous les détritus que je pouvais y mettre dedans. Je soupirais, et finalement, regarde dans la salle de bain collé à ma chambre. M*rde. C’est exactement le même spectacle que dans ma chambre. Je passe mes pieds entre les détritus, et me retourne pour regarder mon dos dans la glace. Je cris un bon cou, parce que j’ai observé que je m’étais fait un tatouage. Un papillon pour être exact. J’allais presque m’évanouir, parce qu’en plus de sa, s’en était un vrai. Je ne me souvenais que vaguement de la veille. Très vaguement.

Je descendais en bas dans la cuisine pour aller chercher un sac poubelle, mais mon tatouage continuait à me brûlé. Je regardais à nouveau dans la glace du couloir. Mais finalement j’essayais de ne pas y penser. Je pris le sac, et remontai dans la chambre. Je mis tout à la poubelle. Les restes de Pizzas, dont j’ai une horreur inqualifiable, les déchets des sachets de bonbons, les bouteilles de vodka, des canettes de Coca. Quoi qu’il en soit, ma chambre et ma salle de bain avaient retrouvés un aspect bien plus présentable. Je soupirais, et tomba sur le lit comme une masse. Je souris et me mit à rire parce que j’imaginais la tête de mes parents s’il savait que j’avais un tatouage papillon dans le dos, alors qu’ils étaient totalement contre !

Quoi qu’il en soit, je passais l’aspirateur pour que tout soit nickel. Une fois tout fini, je regardais mon téléphone, et je lis un message plutôt suspect. « C’était cool hier soir. Bisous je t’aime ». Qui pouvait me dire je t’aime de cette façon ? Et puis qui était ce numéro ? Et que c’était-il passer ?! Je regardais mon portable, et je me laisse tomber sur la moquette propre. Je déprime toute seule. Je me lève, et finalement, décide d’aller faire un tour à la plage, me changé les idées.

Je connaissais déjà Alya, mais jusqu’à peu de temps, j’étais persuadée qu’elle était tout à fait normale, du moins comme moi. Une simple humaine. M’étais-je trompée ?

La veille? Oh, je n'avais rien fait de spécial à part me battre contre un méchant démon. C'était... Délicieusement interessant. Enfin, si je pouvais dire. Un débutant. Donc ça n'avait guère été difficile de le faire s'enfuir. Je n'avais pas eu de terrible mal de tête comme après mes combats acharnés contre un autre, un certain Ezechiel! C'était affreux de se mesurer à lui! Je commençais d'ailleurs sérieusement à en avoir marre qu'il me provoque comme il le faisait régulièrement. Quoi qu'il en était, j'étais ensuite simplement rentré chez moi. Mais en passant devant une maison, je pus sentir des pensées de peur. Je m'étais approchée et j'avais pénétré dans le rêve de quelqu'un. Une petite fille qui était terrifiée en faisant un cauchemar dans lequel son animal de compagnie, un chien, se faisait assassiner. Je fus prise de simpathie pour elle et je décidai de modifier son cauchemar pour qu'il se transforme en un rêve dans lequel on pouvait la voir jouer avec son chien. Heureusement, ce n'était qu'un cauchemar. Son animal était bel et bien en vie, je pouvais le voir couché à côté d'elle dans sa chambre. Je la vis sourire dans son sommeil, grâce à une petite lumière sur sa table de chevet. Je souris à mon tour et rentrai cette fois-ci chez moi, pour de bon.

Après uen bonne nuit de sommeil, je me levai en pleine forme. Je pris un petit-déjeuné simple avant d'aller prendre une douche tiède. Je laissai longuement l'eau tiède couler le long de mon corps. Je resortis et m'habillai d'un jogging et d'un débardeur. Je me fis une queue de cheval, mis mes baskets, et pris un petit gilet que je mis autour de ma taille. J'étais fin prête pour aller faire mon petit footing quotidien. Je partis donc en courant jusqu'à la plage. Courrir me permettait de garder une bonne forme physique et le sport était généralement un moyen d'évacuer le stress que nous accumulons à longueur de journées. Or, le stress peut nous faire faire des choses à nous autres sorciers et sorcières qui ne seraient guère très positives. Nous sommes obligé(e)s de contrôler nos pouvoirs pour que la magie ne soit pas trop exposée. Je courrais sur la plage quand je vis mon amie Gabrielle, une humaine qiu n'était pas au courant de ma véritable nature. Je lui souris et m'arrêtai près d'elle.

-Héé, salut! Comment vas-tu?

Je lui fis la bise et je pus entendre ses pensées. Tiens... Elle semblait préoccupée, inquiète. Sans vraiment réfléchir, je lui demandai:

-Qu'est-ce-qui te préoccupe autant?

Oups. Je n'aurais peut-être pas du le dire après tout...